Description du projet

Il existe une MÉTHODE, que je juge interessante, DE DÉTECTION DES PERVERS NARCISSIQUES appelée The WEB Method ®, conçue par Bill Eddy. Il a travaillé de nombreuses années auprès des femmes et des hommes qui ont été victimes de PN en tant que thérapeute spécialiste du narcissisme pathologique et que juriste spécialisé en questions familiales.
Sa méthode de détection comporte trois étapes : les mots des pervers narcissiques, les émotions de leurs victimes et le comportement des pervers narcissiques.
Avec comme fil rouge un point commun qu’ils ont tous: la certitude de leur supériorité.

Je vous présente donc, d’aujourd’hui à samedi, un résumé en 3 étapes qui vient se rajouter aux éléments déjà décrits dans mes précédentes publications.

ÉTAPE 1 : PRÊTEZ ATTENTION AUX MOTS DU PERVERS NARCISSIQUE

Les pervers narcissiques utilisent principalement des superlatifs positifs et négatifs pour s’adresser à vous ou pour parler des autres.

– Des mots excessivement positifs et séducteurs : très vite dans la relation, ils séduisent « en force ».
Quelques exemples : « Je t’aime, tu es génial(e) ! Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi fantastique que toi ! Tu es tellement mieux que les autres. Tu es le centre de ma vie, je vais te donner tout ce que tu mérites. Personne ne t’a traité comme je vais le faire. Ce qui est à moi est à toi. Celui (celle) d’avant était un minable. J’ai eu une idée géniale qui va me rendre célèbre, laisse-moi t’expliquer… »

– Le PN manie les compliments excessifs mais ne les personnalise pas. Ses compliments sont généraux, génériques, interchangeables.

– Il ramène les discussions à lui. D’ailleurs, il sait tout sur tout, a tout fait, tout vu, tout lu et a un avis tranché sur tout. Il est dans le jugement permanent, à distribuer les bons et les mauvais points.

– Des mots excessivement négatifs et désobligeants : « Cette personne-là est vraiment nulle. Laisse-moi t’en dire deux mots. Les gens qui ont rejeté mon idée (mon projet, ma proposition) sont les plus stupides que j’ai jamais rencontrés. Ils ont du mal à reconnaître une personne brillante quand elle se tient devant eux. Mon boss me traite mal, je réfléchis à comment passer au-dessus de lui pour le virer. J’ai hâte de le voir prendre ses affaires et sortir sous les regards de tout le monde, complètement humilié. »

– Le PN parle de ses fantasmes d’humiliation et de domination de manière décomplexée, littérale, ce n’est qu’en lisant la gêne ou la sidération sur le visage de son interlocuteur qu’il change de registre et précise qu’il plaisante, bien entendu.

– Des mots et des comportements qui montrent un manque d’empathie et d’intérêt : si une personne lui raconte une expérience très douloureuse, il ne va pas hésiter à l’interrompre (sans manifester de compassion) pour lui raconter ce qui lui est arrivé un jour « dans le même genre ». Il semble se parler à lui-même, ou parler à un auditoire qu’il doit captiver, séduire.

– Ils utilisent aussi des mots de victimes : bien qu’ils se sentent supérieurs, dominants, les PN se voient comme des éternelles victimes. Quand ils sentent qu’ils perdent leur position de domination, ils en souffrent (c’est ce que l’on appelle « une blessure narcissique »), et ils n’ont alors de cesse que de détailler tout ce qui s’est mis en travers de leur route (la malhonnêteté ou la cruauté de autres, la malchance…) pour les empêcher d’obtenir ce qu’ils méritaient, ce à quoi ils avaient droit.